
2021
Le 9 février 2021 | PDF2020
Le 21 janvier 2020 | PDF2019
Le 27 mai 2019 | PDFLe 30 avril 2019 | PDF
Le 13 mars 2019
2018
Le 18 mai 2018Le 14 mars 2018 | PDF
2017
Le 29 septembre 2017 | PDFLe 13 septembre 2017 | PDF
Le 9 janvier 2017 | PDF
2016
Le 8 novembre 2016 | PDFLe 15 septembre 2016 | PDF
2014
Le 14 mai 2014 | PDFLe 18 février 2014 | PDF
2012
Le 4 juillet 20122011
Le 11 juillet 2011Le 26 mai 2011
Le 26 avril 2011
Le 23 février 2011
2010
Le 12 novembre 2010 | PDFLe 8 juin 2010 | PDF
Le 29 avril 2010 | PDF
2009
Le 8 décembre 2009 | PDFLe 29 octobre 2009 | PDF
Le 8 septembre 2009 | PDF
Le 8 juin 2009 | PDF
2008
Le 29 mai 2008 | PDFLe 23 avril 2008 | PDF
Le 4 mars 2008 | PDF
2007
Le 29 octobre 2007 | PDFLe 10 avril 2007 | PDF
Le 8 janvier 2007 | PDF
2006
Le 13 septembre 2006 | PDFLe 11 juillet 2006 | PDF
Le 29 juin 2006 | PDF
Le 15 mai 2006 | PDF
Le 28 avril 2006 | PDF
Le 25 janvier 2006 | PDF
2005
Le 24 octobre 2005 | PDFLe 19 août 2005 | PDF
Le 27 avril 2005 | PDF
Le 18 mars 2005 | PDF
Le 13 janvier 2005 | PDF
-
Exposition : Rythmes des imaginaires, outils et œuvres technologiques
Graphisme : D'ébène et de blanc
MOLIOR 15 ans - Vernissage le 9 novembre à 17h30 de l’exposition Rythmes des imaginaires, outils et œuvres technologiques
Montréal, le 8 novembre 2016 — Dans le cadre des célébrations de ses 15 ans, Molior, producteur d’expositions en arts numériques, présente l’exposition de la commissaire Marie Perrault, Rythmes des imaginaires, outils et œuvres technologiques. Elle se tiendra du 10 au 19 novembre 2016 à la Boîte noire de Concordia. Le vernissage se déroulera le 9 novembre à 17h30. L’exposition présente les œuvres des artistes Ingrid Bachmann, Luc Courchesne, Jean Dubois, Jean-Pierre Gauthier, Diane Landry et David Rokeby.
« L’exposition portera sur le développement et l’appropriation des outils numériques. D'abord chargée de promesses, l'utilisation de la technologie par les artistes constitue aujourd'hui un phénomène bien implanté.
Conformément au mandat que s’est donné Molior dès ses débuts, la sélection se concentre sur des œuvres où la technologie contribue à l’expérience sensorielle du spectateur, tout en lui permettant de décoder le monde actuel modulé par ces développements techniques. Les œuvres réunies offrent un aperçu de la variété de pratiques soutenues par Molior jusqu'à aujourd'hui. Elles marquent différentes périodes dans le développement de l’organisme, une majorité ayant été présentée dans le cadre d’évènements produits par ce dernier partout dans le monde. À ce moment charnière, tant dans l'évolution des arts numériques que de Molior, un constat s'impose afin de dégager les avenues à explorer pour l'avenir.
À travers l'historique de présentation et d'acquisition des œuvres retenues, l'exposition fournit également des exemples concrets permettant d'alimenter les discussions en vue du colloque Un art contemporain numérique. Conservation, diffusion et marché qui se tiendra du 23 au 25 novembre 2016 au Centre Canadien d’Architecture»
- Marie Perrault
Jean Dubois présente l'œuvre Syntonie (2001). Cette vidéo interactive se déploie à partir d'une interface tactile permettant une rencontre entre un spectateur et un personnage. La gestuelle dans Syntonie engage une interaction narrative, ne se résumant pas à la rencontre provoquée par l'interface tactile, mais activant des gestes d'invitation du protagoniste et le dévoilement de certaines parties de son corps dans un jeu d'allusions érotiques.
Aussi préoccupée par le corps, Ingrid Bachmann expose Family (Anxious State) (2009). Par le biais d'un mécanisme, l'artiste anime ici un ensemble de souliers usagés dont les mouvements interviennent en réaction aux déplacements du spectateur, créant une ambiance sonore étrange, évoquant plus directement le rôle d'un individu dans un groupe et les rapports parfois ambigus qui lient les membres d'une même famille.
L'œuvre Stressato : Les serpents Samouraï de Jean-Pierre Gauthier s'inscrit dans un registre sonore similaire, aussi activé par la présence du spectateur. Le recours au mouvement introduit de nouveaux comportements dans le monde matériel et insuffle un dynamisme à la matière et aux choses d'ordinaire immobiles, les associant à l'ordre du vivant. L'œuvre qui revêt un caractère inquiétant, incarne ainsi à la fois les promesses et les menaces qu'on prête souvent aux outils numériques.
Dans un tout autre registre, à l'instar de Chevalier de la résignation infinie (2009) présenté par Molior en 2011, Mandala Naya de la série Le déclin bleu (2002) de Diane Landry crée un jeu d'ombre et de lumière invitant à une contemplation méditative. L'œuvre nous invite à réévaluer notre quotidien, la place qu'y occupe la machine et la routine, ainsi que la satisfaction personnelle parfois réduite à la consommation.
Les divers projets de Molior ont aussi abordé l'informatisation de notre environnement. L'œuvre de Luc Courchesne retenue ici, Sublimations : Homme-Femme (2014) réfère à cet univers médiatique. Entre un écran à cristaux liquides suspendu au plafond et un autre déposé au sol, des pastilles de plastique réfléchissent en nuées colorées des images changeantes d'hommes et de femmes.
Machine for Taking Time (2007) de David Rokeby affiche un caractère méditatif qu'appuie le fondu enchaîné des images, choisies aléatoirement dans des bases de données issues du balayage de l'est et de l'ouest de Montréal. Ce renvoi aux cycles naturels évoque une temporalité autre, inscrite dans la constance et la durée, à laquelle s'oppose l'effervescence médiatique de la communication de masse, que représente l'ambition de tout saisir du dispositif d'origine.
En introduction au colloque organisé pour souligner le 15e anniversaire de Molior sur les spécificités de la diffusion de l’art contemporain numérique, l'historique de présentation des œuvres constitue aussi un exemple concret de leurs parcours singuliers.
Ces évènements seront l’occasion de célébrer, avec la communauté montréalaise, la contribution de Molior à la scène artistique durant ces 15 années d’engagement, et de souligner son apport visionnaire au rayonnement international des arts numériques canadiens et québécois.
Molior souhaite remercier le Conseil des arts du Canada et la fondation Daniel Langlois, ainsi que ses partenaires, le Centre Canadien d’Architecture, Hexagram et le Goethe-Institut pour leur soutien à l’occasion de ces évènements et le Musée national des beaux arts du Québec et XPND Capital pour leur prêt d’œuvres.
Molior est un organisme soutenu par le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada et le Conseil des arts de Montréal.
Boîte noire d’Hexagram-Concordia
1515, rue Sainte-Catherine Ouest, édifice EV, salle 0S3-845,
Montréal QC H3G 2W1
Horaire :
Du 10 au 19 novembre 2016, de 12h à 19h
Renseignements :
www.molior.ca
www.molior.ca/colloque
Adresse :
Molior
C. P. 572, Place Victoria
Montréal (Québec) H4Z 1J8
Canada
Marie Perrault et Aurélie Besson
Contact : aurelie.besson@molior.ca